Here's my first French poem, written after listening to a cellist friend rehearsing Brahms with a pianist.
Leurs notes me portent sur un lit de lumière
Sillonnant les couloirs du métro de Paris
Environné de la foule pressée
Mon cœur est paisiblement assis dans le fauteuil,
Buvant à la source intarissable de Vie
qui demeure dans les profondeurs de ces artistes.
Riche de textures, Elle sort en courbes des
Cordes vibrantes, rejoignant mon âme
qui l’accueille comme une terre desséchée
Baignée par ces ondes
je retrouve un souffle qui remplit
non seulement mes poumons mais tout mon être
Trop rapidement, l’appel lointain de mon quotidien
m’oblige à quitter le fauteuil
m’oblige à quitter le fauteuil
Mais, désaltérée à cette oasis musicale,
Je rentre dans la précipitation du monde changée,
Animée par l’Esprit qui dansait habilement
dans les mains des musiciennes,
dans les mains des musiciennes,
Accompagnée par la Lumière bienfaisante
qui demeure dans chacun de nos cœurs
qui demeure dans chacun de nos cœurs
Dans cette amitié qui va en crescendo
Paris, France
11 octobre 2019
Image from the game "Dixit"
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